Quand La Musardine édite un nouveau titre de Ardem, il y a toujours une partie de moi qui s’affole. En effet, dès le premier album ouvert, j’ai été conquis par le ton franc, cru et ouvertement pornographique.
Dorothée, 18 ans, blonde comme les blés et dotée de courbes voluptueuses, passe ses vacances à s’ennuyer. Heureusement pour elle, les voisins, Lucie et Marc, la laissent profiter de leur piscine. Ceux-ci se montrent vite entreprenant par un habile jeu d’exhibition-voyeurisme. A l’aide de jumelles, elle assiste à la voisine pomper copieusement son mari et avaler son jus.
Le soir, chez elle, elle se masturbe très fort en repensant à cet épisode. Le lendemain, alors seule avec la voisine, elle se retrouve à se dévoiler et se toucher devant Lucie qui n’en perd pas une miette. Les événements vont vite s’enchaîner et Dorothée découvre les joies du sexe.
Mais les choses ne se déroulent pas comme elle le veut. Le couple se montre très dominateur et l’humilie de plus en plus. Leur emprise sur elle s’intensifie et, malgré quelques tentatives, elle ne refuse rien. Dorothée devra accepter son penchant de soumise pour s’émanciper.
Un album d’Ardem, c’est comme un film porno à scénario. On y croit jamais complètement, mais on se laisse aller à cette histoire, à un fantasme. Ici, l’éducation sexuelle (très poussée) d’une jeune femme est un exercice relativement commun, mais complètement maîtrisé par l’auteur. C’est honnête, direct et sans fioriture. A chaque fois, l’histoire est servie par un dessin vif faisant la part belle aux héroïnes. Du porno hétéro d’excellente qualité ! A lire impérativement !!!
