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Mona street volume 1e
Résumé
La reine de Leone Frollo a été Betty Boop, la pulpeuse ingénue de Max Fleischer qui venait du music-hall américain où son sosie Helen Kane chantait un refrain à faire rougir les débardeurs.
Mona Street ressemble à Betty Boop. D’ailleurs, elle est l’innocence même.
Leone Frollo la promène adolescente, encore pensionnaire dans un jardin anglo-saxon où la morale coercitive a fait de l’érotisme un interdit, donc un exaltant péché. Un érotisme des plus suaves qui donne la définition entière de l’art de Leone Frollo : fragilité perfide à la Klimt, humour à la Beardsley, féminité coquine à la Leonor Fini, goût de l’extrême jeunesse à la Balthus…
En regardant les séduisantes silhouettes féminines de Leone Frollo, nous paraissons tous des amateurs inquiets de corps lascifs de femmes qui sont en train de s’exalter pour eux-mêmes. Pas pour notre désir…
Du Pont de Rialto à Venise (il y habite tout près) au Pont des Beaux-Arts à Paris, c’est le parcours que Leone Frollo (on prononce Léoné sur la lagune) a accompli sans faute sur les ailes de la BD. Il est cinéaste à ses moments perdus (ami du véritable père du cinéma italien, Césare Zavattini) et architecte de son état. L’architecture se porte bien du côté de la BD : Crépax est architecte naval, tout comme notre Cavell, ce qui n’est pas étranger aux décors de leur BD.
Frollo est particulièrement fécond. Mais voilà : de même que pour Angiolini, son œuvre est restée longtemps anonyme. Toutefois, le style de Frollo – dans le mensuel Casino qui, prononcé à l’italienne, signifie « bordel », et les plus anciens Blancheneige et Lucifera – montrait facilement le bout du crayon, et personne ne s’y est trompé.
Bande dessinée numérique, 66 pages, 61 planches, page de titre en noir et blanc et couverture en couleurs de Leone Frollo.
Langue | Français |
Date de parution | 04/11/2016 |
Référence | Q00060N |
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